Comme à l’accoutumée, le deuxième match de ce mondial se lance par une salve d’applaudissement pour l’accueil des jouteurs et (bien sûr) des huées pour le MJ et ses assesseurs. Le match commence par une comparé sous le thème de purée de pois. Un plat qui sauvera la vie d’un couple de l’équipe belge, poursuivi par une vielle dame qui voulait les assassiner mais qui mettra en péril celles d’un groupe d’amis fuyant des zombies. Point pour le Québec. 

Les jouteurs se lancent dans une mixte où on apprend que l’amour « c’est quand deux personnes s’entrelacent et qu’ils se disent qu’ils s’aiment et qu’ils ne mourraient pas dans un accident». Deuxième point pour le Québec.

Ensuite, une chantée sur le thème « on va plus loin ». Les québécois parlent des catastrophes naturelles et de l’achat de voiture avec un chant humanitaire. Pour les belges c’est un chant marin sur une fille qui «a perdu son père au delà de la mer». Point belge. 

« Ils pensent que c’est la vitrine qui parle. Les gens sont stupides». Une impro mixte qui commence par un homme nettoyant sa vitrine de crachats mais qui finit par un commerce prospère de deux imposteurs faisant croire aux gens que leur vitrine magique s’adressent à eux. Le point va au Québec. 

Pour la  fin de cette première mi-temps, le MJ demande une improvisation catégorie marionnettes. Un affrontement entre une tortue, une souris et un écureuil face à un lapin maléfique. Une solidarité qui met en péril les projets macabres du lapin. « La famille c’est plus complexe que la chimie des éléments ». Point pour la Belgique. 

Ensuite, un spot publicitaire double. Blandine pour les belges: un catalogue d’enfants pour couples infertiles puis un concept d’achat de grand-mère par correspondance. Pour les québécois, c’est tricatel: une viande prémâchée pour personnes âgées puis une machine à coudre à « 200 dollars ». Point au Québec. 

« La roue tourne » rassemble les deux équipes dans une mixte. Un homme armé prend en otage une présentatrice d’émission. La présentatrice et l’assaillant finissent par se marier à la demande du public (de l’émission) et grâce à la roue de la fortune qui s’arrête sur « amour ». Egalité. 

« Le crépuscule des hauts-fourneaux » réunit pendant 10 min les jouteurs dans une mixte. Une impro qui reprend les grands traits des romans d’Emile Zola. « Plus on met de charbons, plus on nourrit le système ». Des employés essaient de lancer une rébellion, une fillette se fait passer pour un garçon pour travailler et aider son père et une mère venge son époux en assassinant son patron.

Ca s’enchaine avec une comparé « Chez ces gens là », avec un voisin hors-norme pour les québécois : un centaure. Côté belge, c’est une femme qui essaie tout pour satisfaire son couple d’amis dont une québécoise, mais rien ne leur plaît. Point au Québec. 

« Les céréales du samedi matin » est le thème de cette mixte. Un comte veut absolument le jouet qui se trouve dans sa boite de céréales préférés. Mais au grand malheur de ce dernier, une pénurie de blés entrave la production des « Froot Loops » comme il les aime. 

Enfin, une dernière impro à la manière d’un DVD. La bande annonce, le bêtisier, une partie d’interview des acteurs, une version japonaise, et une scène d’amour d’un film à la manière de Tarantino.  

La rencontre se solde par la victoire du Québec. 

Compte-rendu : Aya Alkhiyari  

Toutes les photos (crédits : Ophélie Pavon) :